Playa Manuel Antonio
Nous arrivons à Quepos avant la tombée de la nuit. Il se met à pleuvoir mais l’averse ne dure pas et rafraichit l’atmosphère. Nous nous rendons le lendemain au parc Manuel Antonio à l’ouverture (à 7h). Nous payons 6 US$ de parking et 16 US$ d’entrée au parc. Nous remontons l’artère principale vers les plages (pour plus de détails sur la carte, voir le bilan du Costa Rica). Il y a peu de touristes à cette heure précoce mais la chaleur se fait déjà écrasante. Sur le chemin nous voyons au fond dans les bois un paresseux, de dos, qui semble bouder. Nous nous aventurons en premier lieu vers la Playa Manuel Antonio. La plage est quasiment déserte, le sable est blanc et fin et l’eau turquoise. C’est un enchantement pour les yeux. Sur la plage se prélasse un gros iguane qui semble profiter du calme qui sera de courte durée.



Nous faisons le tour de la presqu’île par le Sendero Punta Catedral, qui offre à la fois de belles vues sur l’océan mais aussi des passages au travers de la fôret. Nous croisons ici agoutis, lézards et crabes. Puis nous rattrapons la Playa Espadilla Sur qui offre elle aussi de très beaux paysages.





Playas Gemelas
Nous repartons en direction du sentier principal puis nous tournons à droite en direction du Sendero Playas Gemelas. Un groupe de touristes équipé d’un guide s’agite. Ils observent tous un joli petit serpent vert qui est en train de chasser, selon les dires du guide. Le temps de prendre quelques clichés et nous repartons de plus belle. Sur la playas Gemelas quelques badauds se rafraichissent dans l’océan. Un énorme iguane immobile sur un gros rocher n’attire pas l’attention puisque c’est une famille de ratons laveurs qui est sous le feu des projecteurs. La maman et ses petits fouillent le sable pour trouver leur nourriture dans un petit cours d’eau. Ils sont vraiment adorables.





Sendero Mirador
Nous allons jusqu’au bout du sentier qui se termine sur un point de vue. La chaleur est pesante et nous commençons à manquer d’eau (un litre pour deux quelle idée aussi!). Souhaitant profiter au maximum du parc, et après une petite pause, nous repartons vers le Sendero Mirador. Ce sentier m’a paru interminable, fait de centaines de marches, mais il en valait vraiment la peine. Alors que la foule commence à affluer sur les plages, peu de touristes se promènent en revanche sur les sentiers boisés. En montant vers le mirador nous apercevons des singes hurleurs, très haut dans les arbres encore une fois. Puis, à un croisement, grosse surprise, nous tombons nez à nez avec un cerf de Virginie. Mouvements discrets pour prendre mon appareil photo et me saisir d’une image juste avant qu’il ne disparaisse.

Arrivés au bout du sentier un capucin vient nous rendre visite. Il repart et nous nous asseyons sur les marches car nous commençons à être franchement déshydratés. Seconde grosse surprise de la journée, une famille de singes écureuils passe au dessus de nous, s’arrête et se met à jouer pour notre plus grand privilège. Ces singes sont apparemment timides et sont les plus difficiles à apercevoir. C’est donc un grand moment que de rencontrer ces petits êtres qui semblent bien s’amuser.


Vers la sortie du parc
Nous redescendons ensuite vers la Playa Manuel Antonio qui commence à être bondée. Pensant qu’il y aurait des marchands de boissons et de nourriture nous nous précipitons, le ventre vide et la tête qui tourne. Simplement il n’y a aucun vendeur, surement à cause du fait que les capucins et les ratons laveurs, habitués à la présence de l’homme, viennent chiper tout ce qui est comestible. D’ailleurs sur la plage deux petits capucins surveillent les humains et un réussit à s’emparer d’une tranche de pain de mie.



Il est 13h, et nous marchons depuis 7h, avec une seule bouteille d’eau pour deux personnes. La chaleur ayant raison de nous, nous abandonnons le parc Manuel Antonio mais tout de même comblés car nous avons vu énormément d’animaux et surtout nous avons enfin vu la plage. Sur la route du retour les touristes se regroupent en amas à certains endroits avec leurs guides et nous en profitons pour nous fondre dans la foule et prendre une photo d’un paresseux, dont on voit la tête cette fois.
