Forêt de nuage de Monteverde
L’aube se lève sur le Costa Rica. Nous partons à l’assaut de la réserve de Monteverde. Le parc de la forêt de nuage ouvre à 7h, et nous sommes présents avant l’ouverture (la carte du parc est disponible dans la section bilan de ce voyage). Nous espérons y croiser le mythique quetzal resplendissant. Nous commençons par traverser le Sendero Bosque Nuboso, apparemment meilleur au petit matin car le sentier est large et propice à l’observation des oiseaux. Malheureusement le temps est maussade, de ce fait nous ne voyons aucun animal. La brume envahit la forêt et lui donne un air fantomatique qui n’est pas déplaisant au contraire (à part le fait que les animaux ne semblent pas vouloir sortir). Je ne suis pas une experte en plantes mais j’ai tout de même été impressionnée par le nombre d’arbres, de plantes et de fougères différentes que l’on peut voir dans cette forêt.
À mi-chemin sur le Sendero Bosque Nuboso nous remontons vers le Sendero Camino. Le sentier se ressert et la végétation semble différente ici, plus luxuriante. Il fait frais, humide, et le sol est détrempé. Heureusement que nous sommes bien équipés : pantalons longs, hauts à manches longues et pulls, chaussures de randonnée.
Au croisement du Sendero Camino avec le chemin du pont suspendu nous bifurquons pour nous rendre sur le pont. À 100m au dessus de la terre ferme, ce pont rouge contraste avec le reste de la végétation. La vue sur la forêt de nuage est dégagée et nous apercevons encore de multiples espèces de plantes. La brume associée à la forêt lui procure réellement une ambiance qui lui va à ravir.
Nous redescendons ensuite vers l’entrée par le Sendero Wilford Guindon.
Malheureusement lorsque nous sommes allés à la forêt de nuage de Monteverde les trois gros sentiers (Sendero el rio, Sendero Pantanoso et Sendero Chomogo) étaient fermés. Nous n’avions donc pas d’autre choix que de nous diriger vers la partie ouest du parc. Nous nous rendons à la cascade en passant par le sentier George Powell. Ici le soleil semble percer autant qu’il le peut la couche de feuilles. Tout est plus vivant dans ce coin. Nous apercevons et entendons différents oiseaux (dont des colibris qui nous tournent autour) et même des singes hurleurs (malheureusement trop hauts pour les prendre en photos). Nous arrivons ensuite à la cascade, moment favorable pour nous arrêter et faire une petite pause.
Nous finissons la randonnée en redescendant vers l’entrée. Avant de repartir nous faisons une dernière petite balade sur le Sendero Tossi. Nous rencontrons de plus en plus de touristes, dont la plupart sont accompagnés de guides qui, bien gentils, discutent avec nous et nous montrent également leurs trouvailles (notamment un toucan émeraude). Un autre nous indique même la position d’un quetzal qu’il a vu 5 minutes plus tôt. Malgré ses indications, et avec l’aide d’un autre guide nous n’arrivons pas à le trouver.
Un peu fatigués (il est déjà 13h) nous décidons donc de repartir de suite vers notre prochaine direction : Quepos pour la visite du parc Manuel Antonio. Malgré le manque d’animaux (nous savions que la visite du parc n’est pas focalisée la dessus) nous avons adoré la visite car la forêt de nuage de Monteverde est unique en son genre et doit vraiment être exceptionnelle pour les botanistes.
En route vers Quepos
La route qui part de Monteverde est surprenante et alterne entre monts et vallées, entre zones sèches et abondantes pâtures. Nous trouvons un petit coin pour poser la voiture et immortaliser ce paysage.
Crocodiles du Rio Tarcoles
Sur le chemin nous passons au dessus du Rio Tarcoles et nous nous arrêtons pour aller voir les fameux crocodiles qui logent au dessous du pont. Le trafic à cet endroit est dense, on sent que l’on s’approche de zones plus touristiques car des bus entiers affluent dans tous les sens. Un va et vient incessant de voitures et de piétons, de klaxons et de cris nous oblige à nous dépêcher. Vu du pont, les immenses sauriens ont l’air irréel et ne semblent pas se préoccuper de l’agitation qui les entoure. Immobiles, ils semblent tout de même redoutables.