Banaue, la 8ème merveille du monde
De Sagada il nous faut deux heures de voiture afin de rejoindre Banaue. La route est encore sinueuse mais parsemée de champs de riz d’un vert éclatant. La route est magnifique entre les monts de la cordillère, et nous sommes loin d’être au bout de nos surprises. Nous arrivons à Banaue, ville du coeur de la cordillère dont on pourrait dire qu’elle est la plaque tournante du tourisme alentour. Tout est relatif, les touristes ici, il y en a peu, en tout cas à cette période de l’année. Difficile d’accès, route longue et éreintante, Banaue est pourtant appelée la 8ème merveille du monde. Et son nom, elle ne l’a pas volé. Des rizières qui s’étendent à perte de vue, aux formes géométriques improbables, et des couleurs resplendissantes au creux des montagnes. Il est difficile d’imaginer qu’elles aient été construites il y a plus de 2000 ans. Après avoir trouvé un hôtel nous nous rendons au centre touristique afin de voir ce qu’il est possible de faire dans les environs. Nous optons pour la balade en tricycle qui permet de remonter la vallée et de passer par 4 points de vue différents sur les rizières. Le tricycle part et s’arrête à chaque point pour nous permettre de faire des photos. Au niveau de l’un d’entre eux un homme en tenue traditionnelle Ifugao nous propose de faire des photos avec lui en échange de quelques pesos. Il en sera de même au dernier point de vue. Malheureusement en arrivant au dernier point la pluie nous tombe dessus, nous forçant ainsi à rebrousser chemin.











Villages de Tam-an et Poitan
L’averse qui s’abat sur la vallée de Banaue n’est finalement que de courte durée. Lors de notre demande de renseignements au centre touristique, nous avons été informées de la possibilité d’effectuer une randonnée à travers les rizières qui passent, entre autres, par les villages de Tam-an et de Poitan, en empruntant un canal d’irrigation centenaire. Nous partons donc à l’assaut des rizières. La randonnée en soi est vraiment très agréable. Déambuler le long des terrasses est vraiment impressionnant. Nous nous perdons cependant fréquemment et il faut toujours se réorienter en demandant notre chemin. Les philippins sont très gentils et nous aident volontiers à retrouver la bonne route. Mine de rien le temps est chaud et humide, et au terme de 2h30 de marche éreintante à travers les rizières, nous bouclons la boucle et revenons aux portes de la ville de Banaue. Une douche et du repos s’imposent avant d’entamer le lendemain une journée non moins fatigante pour la visite des rizières de Batad.









