Marcher, sous un soleil de plomb, et épuiser son regard sur les merveilles de la nature. Contempler les délices d’une eau turquoise, s’apaiser au gré du frémissement des vagues, éveiller ses sens au monde, se sentir serein. Chaque petite parcelle de mon corps qui ressent la douce brise du vent de mer, frissonne à son contact. Il n’y a rien de plus enchanteur pour moi que de vivre dans la simplicité de ces moments, ceux passés à admirer un paysage unique. Et comment ne pas ressentir cet égarement face à la beauté sauvage et encore préservée de la Bretagne?
Partir loin procure une réelle sensation d’aventure. Mais découvrir les richesses de mon propre pays m’a fait ressentir, je dois l’avouer, un brin de chauvinisme. Car oui, la France, comme tout autre pays, a de magnifiques atouts. La Bretagne, en fait évidemment partie. La presqu’île de Crozon est un joyau, la côte de granit rose est d’une particularité insoupçonnée, et, enfin, la côte émeraude laisserait pantois n’importe quel rêveur ensommeillé. De ces trois endroits que j’ai visités, je n’en garde que de bons souvenirs. Et, même si le soleil brûlait un peu trop ardemment, je n’ai pu m’empêcher d’apprécier la singularité de chacun de ces lieux. Pour ceux qui auraient lu mon article complet sur la Bretagne, vous savez d’ors et déjà que j’ai eu un énorme coup de coeur pour la presqu’île de Crozon (et plus particulièrement pour l’île Vierge et la pointe de Pen Hir).
Et, afin de vous faire ressentir la délectation de ces moments suspendus dans le temps, entre le zénith et le nadir, je vous propose une petite vidéo, qui j’espère vous plaira. Elle ne possède, en rien, l’ambition de restaurer ces instants d’émerveillements, mais vous offrira, j’en suis sure, une esquisse des promesses que la Bretagne a le pouvoir de tenir.